lundi 31 mars 2008

La gaffe traditionnelle du Secrétaire D'Etat

Il semble que chaque début de gouvernement doit être marqué par la gaffe d'un Secrétaire d'Etat. En 1999, c'était Olivier Deleuze qui s'y était collé, en 2003, c'était autour de l'infortunée Anissa Temsamani (qui avait d'ailleur été contrainte à la démission). En 2008, c'est le Socialiste namurois, Frédéric Laloux, qui se loupe compètement avec une gaffe de bleu assez prévisible. Parti avec un léger handicap, le poulain namurois se plombe un peu plus et devra souquer encore plus pour éviter la carbonisation précoce.

De là à hurler à la démission...

3 commentaires:

himself a dit…

"De là à hurler à la démission..."

Il est vrai que cela fait belle laurette que l'on ne démissionne plus au PS. C’est d’ailleurs un des plus grand reproche que l’on pourrait faire au pseudo-rénovateur en chef.
Si à chaque (grosse ou petite) couillonnade un mandataire devait démissionner, après le désert économique, ce serait le désert politique.

La dernière démission de choc d'un PS, c'était van Cau ... pour les affaires de Charleroi, dont il ne cessera de dire par après qu’il n’avait aucune responsabilité, vu qu’il en était parti depuis des lustres. Allez comprendre, alors sa démission ?

himself a dit…

Les coups de pompe de Frédéric Laloux :http://www.lesoir.be/actualite/belgique/politique-frederic-laloux-2008-04-01-588415.shtml

caton a dit…

Je n'ai pas d'idées précises sur le sujet. Je suis admiratif devant l'éthique politique des systèmes politiques scandinaves. Mais je me pose des questions sur le respect de la proportionnalité entre un fait et la démission qu'il a provoquée. Je trouve que c'est le seul véritable critère à apprécier et il est, par essence, difficilement objectivable en dehors des cas manifestes d'abus de pouvoir.